Les mineurs chiliens bloqués pourraient être libérés vers la mi-octobre

^{Vue générale de la foreuse « Strata 950 » de la mine de San José au Chili.}

Le sauvetage des trente-trois mineurs, bloqués à 700 mètres de profondeur depuis deux mois dans une mine de cuivre du nord du Chili, a de fortes chances d’intervenir avant le 15 octobre 2010. Les progrès réalisés dans l’avancement d'un des trois puits de secours creusés pour permettre leur remontée à l’air libre, encourage les responsables des opérations de sauvetage à envisager cette date. D’importants moyens ont été mis en place dans le désert d’Atacama, dont trois énormes foreuses. Une équipe de la Nasa est également sur place, chargée du soutien psychologique des trente-trois mineurs.

La sortie des mineurs pourrait intervenir plus vite que prévu, puisque le ministre des Mines parle de cette éventualité pour la seconde quinzaine d’octobre. En même temps, le président Sébastian Pinera a dit espérer leur sortie avant son voyage pour l’Europe, c’est-à-dire avant le 15 octobre. Et quand le président veut quelque chose, généralement il l’obtient.

Mais le suspens demeure sur cette date de sortie. Le puits principal, le « plan B » qui est le plus avancé, a atteint les 464 mètres le lundi 4 octobre. Il ne lui reste donc que 200 mètres à parcourir. La sortie des mineurs avant le 15 octobre est donc possible en théorie.

Une logistique importante pour l’accueil des mineurs

Tout est prêt, ou pratiquement sur le point de l’être. Un hôpital de campagne va accueillir les mineurs à leur sortie. Ils pourront ainsi voir leur famille. Dans cet hôpital se trouve un héliport qui peut accueillir deux hélicoptères en même temps. Il permettra de transporter les mineurs de la mine jusqu’à l’hôpital de Copiapo, la ville la plus proche située à environ 55 kilomètres.

Une plate-forme est également prévue où les journalistes pourront suivre les évènements du haut d’une colline. Le sauvetage sera retransmis 24h/24h sur toutes les chaînes de télévision et radios chiliennes.

Plus de mille journalistes sont attendus en provenance du monde entier d’où une sur-médiatisation. Cela risque fort de ressembler à une espèce de parc d’attractions, avec son show, ses émotions et peut-être bien, ses dangers.

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